Les ordinateurs des guichets de Communes et les patronages continuent à se bloquer. » Situation jamais aussi grave »
Rome, 28 Septembre 2010. Encore des files et malaises aux guichets de Communes et patronages qui aident gratuitement les citoyens étrangers à compiler les demandes de renouvellements des permis de séjour. Le système informatique de Poste Italiane utilisé pour remplir les formulaires continue à se bloquer. Le problème n’est pas nouveau. Dans passé le système a fait souvent le bizze et ont dû intervenir les techniciens, cependant en général tout se réglait en quelques jours. Dernièrement, en particulier à la fin de l’été, les blocs se sont intensifiés et il ne se voit encore pas encore la porte de sortie.
« Les opérateurs commence à compiler les demandes, mais ensuite le système s’enraye et doivent recommencer. Depuis que nous sommes partis avec le renouvellement des permis la situation n’a jamais été ainsi problématique » confirmation Andrea Maurenzi de l’Ancitel, la socièté qui coordonne techniquement les guichets des Communes et qui maintenant depuis deux semaines sollicite invano Poste Italiane. « Les problématiques riscontate de l’équipe technique de la poste de ne pas permettre la rapide et efficace résolution des anomalies » se lit dans une note de l’Ancitel, qui a préparé aussi un dossier pour informer le ministère de l’Intérieur sur les dysfonctions et retombée pour les usagers. Entre temps aux guichets, entre un message d’erreur et l’autre, les temps s’allongent et sautent beaucoup de rendez-vous.
Les opérateurs ne pourraient pas compiler les demandes à la main ? « Beaucoup le font déjà, mais il faut plus de temps et un voyage en plus » éclaircit Maurenzi. Les guichets n’ont pas en effet les formulaires cartacei pour rénouveler les permis, les citoyens étrangers doivent donc d’abord les retirer dans un bureau postal, ensuite aller en Commune ou au patronage les lui faire compiler, donc retourner au bureau postal pour les envoyer. Un tour infernal, surtout s’il se considère qu’ensuite, partie la demande, entame une autre trés longue attente.
Elvio Pasca