Rencontre sur le problème sensible de chômage des jeunes du continent.
Le malheur de la couche juvénile a été toujours dénoncé par les décideurs, mais de l’amélioration, il y en a eu très peu. Les villes africaines restent toujours plus bondées de jeunes n’ont rien changé. Toutes les promesses des décideurs sont restées pour l’essentiel, lettre morte.
Pourtant, après les femmes, les jeunes sont la couche qui supporte le plus grand fardeau de la pauvreté dans les pays africains, qui sont en proie à la corruption, au clientélisme et au favoritisme, on privilégie très peu les compétences.
Après tant de décisions et de promesses non concrétisées. cette rencontre des premières dames d’Afrique autour du problème de chômage est à féliciter car le chômage des jeunes reste une difficulté non surmontée par les décideurs.
Pourtant, dans toutes les campagnes électorales, dans les mouvements de protestation ou de soutien, dans les conflits, c’est cette jeunesse qui est la plus exposée, car, placée toujours aux avant-postes.
A observer ce qui se passe actuellement en Syrie, en Libye, on ne voit que des jeunes sur les champs de combat. La révolution en Tunisie et en Égypte n’a été possible que par le combat de la jeunesse. Sur les différents champs d’opérations, ils perdent plus la vie car, se donnant seuls pour changer des situation jugées inacceptables.
Chacun peu apprécier le passé récent et principalement les jeunes héros tombés sur les champs de bataille pour le règne d’une véritable démocratie et le triomphe de l’État de droit. Pourtant, après la victoire, le rêve des braves jeunes combattants n’est que très peu ou pas réalisé.
C’est dire que le sommet de premières dames d’Afrique risque d’être confronté à la triste réalité de nos États qui n’arrivent pas encore à bout de la mauvaise gestion dont les caractéristiques sont les détournements des deniers publics, les vols à visage découvert, de népotisme et le favoritisme propres à des administrations pour la plupart corrompues.
Norbert Ngouma
