Le Vieux lion sort ses griffes pour le second tour.
«Tout est encore possible: victoire ou second tour», a déclaré le candidat Abdoulaye Wade (le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) et des FAL pour l’élection présidentielle du 26 février 2012.
Il a confié que, sur 282 collectivités locales sur les 551 que compte le pays, soit la moitié, il est classé en tête avec 32,17% et 25,24% pour « mon suivant » dont il ne dit pas le nom mais qui est Macky Sall de la coalition « Macky 2012 » qui le talonne un peu partout.
Le président sortant qui est mis en ballotage par Macky Sall dans plusieurs villes sénégalaises ne s’avoue pas vaincu. Mieux, le pape Sopi a soutenu la victoire au premier tour est encore dans l’ordre du possible. Et en cas de second tour, il n’entend pas non plus se désister, mais plutôt nouer des alliances afin d’élargir «notre électorat et nous assurer les conditions d’une victoire finale».
D’ailleurs, il a annoncé les couleurs pour un tel scénario. «A tous mes militants, alliés, sympathisants, je demande de rester mobilisés parce que les tendances lourdes dégagées par le recensement qui, à l’heure actuelle porte sur 282 collectivités locales sur 551, soit la moitié, me classent en tête avec 32,17% et 25,24% pour mon suivant (Macky Sall, Ndlr). Tout est encore possible: victoire ou second tour», a soutenu Abdoulaye Wade, qui a ajouté:
«Dans la perspective d’un second tour, le PDS et ses alliés dont le candidat reste en tête de la compétition vont naturellement explorer toutes les possibilités d’entente avec d’autres forces politiques, selon des modalités à convenir ensemble pour élargir notre électorat et nous assurer les conditions d’une victoire finale. Ensemble, nous relèverons ce défi. Vous avez ma confiance. Et je sais pouvoir compter sur la vôtre», a conclu Wade qui s’est réjoui du comportement des Sénégalais qui, «par l’acte citoyen, traduit dans les urnes, ont apporté de la plus belle manière un démenti à tous les oiseaux de mauvaise augure qui s’étaient empressés d’appeler au chevet d’un Sénégal qui serait agonisant».
