Con…certitude!
L’artiste namibien Elemotho, les Béninois du Trio Teriba et le groupe Takeifa du Sénégal se sont produits, samedi 6 avril, au Théâtre de verdure de l’Institut Français de Dakar. Ces trois lauréats du Prix Découvertes Rfi-France 24 ont démontré une partie de leur talent qui confirme ainsi le choix porté sur eux.
Ils étaient nombreux les mélomanes qui s’étaient donnés rendez-vous au Théâtre de verdure de l’Institut français de Dakar pour déguster les belles mélodies, aussi diverses que variées, des trois groupes arrivés premiers au concours 2012 du Prix Découvertes Rfi-France 24. En effet, entre la fratrie Takeifa qui a gagné le 3ème Prix, le Trio Teriba arrivé 2ème et le grand gagnant Elemotho, l’éventail de lyrics offert au public était très large.
Le Takeifa, amené par un Jack toujours aussi doué sur scène, n’a pas dérogé à la règle devant un public plutôt connaisseur. Avec leur pop africaine aux sonorités accrocheuses qui mêle le reggae, la samba, le funk, le zouk, etc., ils ont su, encore une fois, gagné le cœur du public et confirmé tout le talent qu’on leur prête.
Le groupe Trio Teriba, inconnu de la plupart des spectateurs jusqu’à leur prestation, semble aussi avoir remporté leur adhésion. Premier groupe féminin du Bénin composé de Tatiana, de Zekiath et de Carine qui sont aussi bien chanteuses, danseuses qu’instrumentistes, Trio Teriba (humilité, en langue Yorouba) se particularise par des chants a capella et par des danses valorisant ainsi leur patrimoine musical national avec une passion et une originalité comme elles l’ont démontré sur la scène de l’Institut français, le samedi dernier.
Et comme pour coller à la maxime «le meilleur pour la fin», c’est au lauréat 2012 du Prix Découvertes Rfi-France 24 qu’a échu l’honneur de boucler cette soirée musicale. Auparavant, Elemotho G.R. Mosimane, artiste namibien originaire du désert du Kalahari, a reçu des mains de Pascal Paradou, adjoint à la directrice de Rfi, chargé des magazines, son trophée. Place ensuite à la musique.
Accompagné d’un guitariste, d’une flûtiste, d’un batteur de drums et d’une choriste, Elemotho, lui-même jouant de la guitare, a offert au public une partie de son répertoire. Très présent sur scène, cet auteur-compositeur-interprète a su mixer à merveille les sonorités de sa terre natale et les accents folks des musiques anglo-saxonnes portées par une voix qui lâche tantôt du rauque tantôt de l’aiguë, au grand bonheur du nombreux public qui n’a pas manqué de le faire savoir.
