La vidéo qui annonce un détergent fait le tour du monde et a déclenché la polémique. C’est en fait le plagiat une publicité italienne, mais avec une différence importante.
C’est entre le très banal et le très raciste, c’est surtout pour cela qu’est en train de faire le tour du monde la publicité qui en Chine fait la réclame du détergent Qiaobi.
Eclairage jour. Une femme, sans doute chinoise, est en train de charger la machine à laver, un peintre en bâtiment de peau noire (est-ce un chinois? Est-ce un étranger? Peu importe) lui fait des avances. Elle feint d’apprécier mais ensuite met une tablette de détergent dans la bouche du mec et l’enfile dans le tambour de la machine à laver. Lavage avec centrifuge et… magie! De la machine à laver sort d’un homme à la peau très blanche et aux yeux en amande.
La Chine est loin? En fait, il y a un fil très solide qui, dans ce cas, la lie à l’Italie. Le spot chinois est la réplique presque parfaite, de la musique aux cadrages, d’un spot de 2006, de la « Coloreria Italiana », mais avec un coup de théâtre plus fort. Là aussi, les stéréotypes abondaient, mais le traitement de lavage était subi par un blanc maigrichon qui se transformait, à la grande joie de sa partenaire, en un black super musclé.
Le spot de Coloreria eut également une suite, une «vengeance» dans laquelle le maigrichon ci-dessus cité, dans l’espoir d’avoir une femme plus «allumeuse», comme les femmes noires du magazine qu’il était en train de feuilleter, essaya le traitement sur cette dernière. Le résultat, cependant, était très loin de ses attentes.