Stop à la honte des viols!
«L’homme qui répare les femmes. Violences sexuelles au Congo : le combat du docteur Mukwege», c’est l’intitulé de l’ouvrage de Collette Braeckman, journaliste belge spécialiste du Rwanda, de Burundi et du Congo.
Elle rend hommage au gynécologue Denis Mukwege, médecin directeur de l’hôpital de Panzi, spécialisé dans le traitement des femmes victimes de violences sexuelles. Dr Mukwege a été victime d’une tentative d’assassinat à son domicile de Bukavu (Sud-Kivu), le 25 octobre.
Dans ce livre de 160 pages publié aux éditions André Versaille, Collette Braeckman considère les violences sexuelles auxquelles fait face la RDC comme une «épidémie inoculée». Elles constituent «un phénomène culturel ou traditionnel».
Collette Braeckman affirme que le peuple congolais n’est pas par nature violent:
«Le viol n’est pas une constante à la culture congolaise. C’est quelque chose qui a été inoculé au Congo. C’est un phénomène nouveau au Congo. C’est comme une épidémie et le Congolais n’est pas plus disposé aux chaos, aux désordres et aux violences que le peuple rwandais, ougandais que n’importe quel autre».
A travers ce livre, la journaliste belge pense que ce sont de choses qu’il «faut dire haut et fort que ce n’est pas vrai», pour que les violences sexuelles diminuent.