Chaos continu!
Des hommes en armes ont pris le contrôle de la TV d’Etat en République démocratique du Congo (RDC). D’autres ont attaqué l’aéroport international de Kinshasa ainsi qu’un camp militaire. Les autorités auraient repris le dessus.
Des tirs ont retenti dans la matinée, lundi 30 décembre, à Kinshasa, capitale de la RDC. Des jeunes armés ont pu accéder à la RTNC, radio et télévision publiques, où des journalistes ont été pris en otage.
Un premier bilan présenté par le porte parole du gouvernement, Lambert Mende, fait état de 40 morts du côté des assaillants qui seraient maîtrisés par les éléments des FARDC (armée).
Bien avant, les téléspectateurs ont écouté les premiers propos de ces éléments, en direct, sur la RNTC avant l’arrêt des émissions. Ceci, après avoir pris en otage le personnel de la maison et contraint les techniciens à leur ouvrir les portes des studios.
Ce groupe, que les autorités qualifient de « bandits » n’a pas clairement exprimé ses motivations. On retient malgré tout qu’ils s’opposent au président Joseph Kabila.
Dans la foulée, des témoins ont même rapporté que des tirs ont été entendu dans l’enceinte du camp militaire situé non loin de là et au niveau de l’aéroport de Ndjili. Malgré le vent de panique et de stupeur ressenti au centre ville, les populations continuent de vaquer à leurs occupations.
Des événements similaires sont signalés à Lumbumbashi, dans le Katanga, où des tirs ont été entendus.