Paix à son ame!
La musique congolaise moderne a perdu une de ses figures de proue. Alain Moloto est décédé, vendredi 2 août, à Kinshasa des suites d’une longue maladie à l’âge de 52 ans. Le patron du Groupe Adorons l’Eternel (GAEL) était un artiste compositeur très connu dans les milieux évangéliques en RDC et à l’étranger.
Ce groupe musical a perdu trois de ses membres les plus actifs en l’espace de quelques semaine (Marthe Bulayi, Christian Mvuanda et Alain Moloto).
Landry Mongali, l’un des musiciens du groupe GAEL parle d’Alain Moloto comme « un père » préoccupé aussi bien par le développement intégral de chaque musicien que par leur progrès artistique.
Né à Kisangani (Province Orientale) le 27 juillet 1961, fils de Moloto Évariste (militaire) et de Bikoka Régine, Alain Moloto était troisième d’une famille de quinze enfants. Il était marié à Christine Tshiabu avec laquelle il a eu quatre enfants au terme de treize années de vie conjugale.
Il a effectué une grande partie de ses études dans la ville de Lubumbashi (Katanga) avant de rejoindre Kinshasa pour les humanités et les études supérieures.
Alain Moloto a débuté ses études supérieurs en 1983 à l’ISC (Institut Supérieur de C), où il s’était engagé dans le théâtre universitaire dans lequel il écrivait particulièrement des chansons françaises dans le cadre de la dramaturgie. Il y joue le rôle de chantre et de parolier. Sa grande et merveilleuse surprise est qu’en dehors du théâtre, les gens s’intéressaient vraiment à ses chansons. Moloto est ainsi poussé un peu plus tard à embrasser une carrière en solo.