UNAR: « Que les Communes embauchent les immigrés aussi ».
Intervenant à propos des appels d’offres des Communes pour récluter les relevateurs et les coordonnateurs du Recensement 2011, l’UNAR (Bureau National Antidiscriminations Raciales) a déclaré qu’il est « illégitime de demander la nationalité italienne ou celle de l’UE » .
Le Recensement 2011, qui partira en automne prochain, comptera tout le monde, italiens et étrangers. Mais quand elles choisissent les travailleurs qui réaliseront le recensement, les ommunes excluent les immigrés, insérant, dans leurs appels d’offres, la condition de la nationalitè italienne.
Sollicitée par ASGI /Association des Etudes Juridiques sur l’Immigration), l’UNAR a expliqué que « c’est une discrimination et donc ça ne peut pas se faire ».
L’UNAR s’est exprimée sur les appels d’offres que les Communes sont en train d’émaner pour récluter les releveurs, qui passeront de maison en maison, et les coordonnateurs des opérations liées au Recensement 2011, lancé par l’ISTAT (Institut National des Statistiques).
Selon le magistrat Rosita D’Angiolella, « l’exclusion des immigrés des sélections est illégitime car elle est en contraste avec la loi anti-discrimination« .
L’UNAR partage en effet « l’interprétation retenant illégitime l’exclusion des extracommunautaires des emplois administratifs publics, à moins qu’il ne s’agisse de fonctions impliquant l’exercice de pouvoirs publics ou des intérets nationaux« .
Après une exposition détaillée des normes soutenant sa thèse, l’UNAR invite donc les Communes qui ont déjà émané les avis discriminatoires à les modifier, en les ouvrant aux immigrés aussi, tout en souhaitant que celles qui s’appretent à récluter le personnel tiennent compte de cet avis, évitant des « limitations illégitimes« .
Elvio Pasca