Gens en urgence!
Il s’agit en prévalence des refugiés ayant entre-temps réussi à se décrocher un boulot. Et les autres? Soit ils ont décampé, soit ils sont restés en Italie comme immigrés sans papiers.
Ce sont près de 6.500 Nord-Africains (principalement Tunisiens) qui, arrivés en Italie, sur l’onde du printemps arabe au début de 2011, y ont recommencé une nouvelle vie. C’est plus de la moitié de ceux qui avaient reçu un permis de séjour pour motif humanitaire.
Et les autres? Soit ils ont continué leur voyage vers la France, l’Allemagne ou d’autres pays européens, soit ils sont rentrés chez eux, soit ils sont toujours là, comme des immigrés sans paiers.
Les données publiées par le Ministère de l’Intérieur affirment que, jusqu’au 31 Mars, sont parvenues aux Questure italiennes 6.438 demandes de convertion du permis de séjour humanitaire en un autre type de permis. Et le 31 Mars était la date boutoir pour pouvoir demander la conversion du permis ou adhérer à un programme de rapatriement volontaire. L’alternative était l’expulsion.
En particulier, selon les données du Ministère de l’Intérieur, les demandes de conversion reçues avant la date de publication du décret (13 Mars 2013) de cloture de l’Urgence Afrique du Nord ont été 6.222 et, de ce jour jusqu’au 31 mars, les conversions étaient seulement 216 dont:
■ 141 pour travail;
■ 55, 5 pour famille;
■ et le reste pour d’autres motifs.
