Méfiez-vous des méfaits des mafieux!
L’expérience du passé enseigne: plusieurs fraudeurs chercheront à se taper des sous sur le désir de permis de séjour. Des faux employeurs aux intermédiaires, les « clientis ont bien peu à y gagner.
La nouvelle régularisation est attendue par des centaines de milliers d’immigrés, mais ces jours-ci, sont également prêts à trinquer les chacals qui se remplieront les poches sur leurs espérances.
Il n’y a pas besoin d’avoir une boule de cristal pour piger comment ils passeront à l’action. Il suffit de regarder le passé récent, comme la régularisation des travailleurs domestiques de 2009.
Alors les fraudes commencèrent bien avant même la présentation des demandes, avec beaucoup de petits malins qui vendaient à prix d’or, la plupart du temps à des compatriotes naïfs, les formulaires nécessaires pour payer la contribution forfaitaire. Des formulaires qui, en réalité, ont été distribués gratuitement dans les bureaux de poste et les banques.
Quand ensuite on est entré dans le vif du sujet, il y a eu tout un flot d’employeurs « enthousiastes », la plupart italiens, aidés par autant d’intermédiaires, ces derniers souvent étrangers.
La substance était: « Je présente la demande pour toi, à condition que toi tu paies la contribution et mon dérangement« . L’addition? Jusqu’à plusieurs milliers d’euros: des sous qui le plus souvent ne se sont pas transformés en une régularisation parce que les « Sportelli Unici per l’Immigrazione » (Guichets Uniques pour l’Immigration) qui ont examiné les demandes ont facilement repéré celles suspectes.
Les techniques de fraudeurs étaient variées. Il y a ceux qui, une fois encaissé les sous, même seulement une avance, n’ont même pas présenté la demande de régularisation, et ont remis au « client » un faux reçu.
D’autres ont présenté des dizaines de demandes ou une seule, tout en sachant déjà qu’ils ne remplissaient pas les conditions d’admissibilité. de la demande.
Il y en a qui ont même signé le contrat de séjour, faisant passer l’expert-comptable pour le « Sportello Unico ».
Pour les pauvres immigrants tombés dans leurs griffes, il y avait très peu à faire. Ne remplissant pas les conditions pour être régularisés, et se présentant à la Questura pour dénoncer leurs fraudeurs, ils auraient immédiatement écopé d’une expulsion.
Qui a pu retracer les intermédiaires et les faux employeurs et essayé de récupérer ses sous, a au mieux reçu des menaces: «Fiche le camp ou on te tabasse!«
L’expérience enseigne et qui pense, ces jours-ci, acheter la régularisation est avisé.
Mieux vaut s’éloigner de qui promet des raccourcis: vous pouvez être régularisé uniquement par votre « vrai » employeur, celui qui jusqu’à présent vous a employé au noir parce que vous n’aviez pas de permis de séjour. Et rappelez-vous que la contribution forfaitaire de 1000 euros, outre aux arriérés de taxes et de contributions, doivent être supportés par votre employeur.
Elvio Pasc