Des fausses demandes payées 3500 euro chacune!
Roma – 21/05/2011 – Découverte à Andria (Puglia) de l’énième fraude de la dernière régularisation. Des fausses demandes payées 3500 à dossier. L’année dernière, il y eut un cas similaire dans la même ville, mais c’est pareil dans toute l’Italie.
Lofti F. , tunisien de 49 ans avec un permis de séjour, a été arreté pour fraude, faux matériel et fausse idéologie. Il aurait appaté d’autres étrangers, la plupart nord-africains, se faisant payer 3.500 euro à dossier, délivrant de faussers déclarations de procédure de régularisation.
Les enquetes sont parties des dénonces présentées par deux victimes de la fraude qui, se confrontant entre eux et d’autres compatriotes, ont découvert la tricherie.
En septembre 2009, Lofti s’est présenté comme quelqu’un capable de régulariser leur position en Italie faisant d’intermédiaire avec certains employeurs disposés à les embaucher en échange de 3500 euro.
Il avait d’abord encaissé 1.700 euro pour démarrer le dossier et successivement, le compte final à la délivrance du reçu attestant l’expédition de la demande de régularisation.
A ce point, il ne restait plus aux victimes que d’attendre la convocation à la Préfecture pour la signature du contrat de séjour. Ce qui n’est évidemment jamais artrivé puisque les intéressés étaient en possession de documents totalement faux, comprenant:
■ le reçu de la demande d’émersion de travail irrégulier avec en-tete du Ministère de l’Intérieur, reportant les:
● coordonnées de l’employeur;
● coordonnées du travailleur extracommunautaire;
● code d’identification de la demande et code de vérification;
■ modello F24 attestant le paiement de 500 euro.
■ formulaire adressé au « Sportello Unico per l’Immigrazione » (Guichet Unique pour l’Immigration) pour demander le « nulla osta » au travail salarié (lavoro subordinato) pour le travailleur étranger à embaucher, avec les coordonnées de l’employeur inexistant et fausse acceptation d’embauche.
Rappelons que le 14 avril 2010, toujours à Andria, avaient été arretés trois autres personnes (deux italiens et un tunisien), pour fraudes à des citoyens extracommunautaires et faux documents.
Avec le même stratagème, ils avaient fraudéau moins une cinquantaine de victimes à qui ils avaient promis la régularisation en échange de 2.000 euro à dossier.