Les kaolackois à l’école du «Hip-Hop»
Une douzaine de danseurs issus de la commune de Kaolack ont entamé une formation en danse «Hip Hop». Cet atelier que dirige le formateur Salim autrement appelé «Big Seush» dans les couloirs artistiques, est ouvert en prélude de la première édition du festival « Krump Back to Roots » qui se tiendra à Dakar le 25 juin prochain.
Même si visiblement, le talent guide encore les pas des danseurs de Kaolack, l’interprétation et l’émotion, mais surtout la philosophie, constituent certains déficits sur lesquels, le formateur en question veut aujourd’hui «apporter quelques ajustements pour rehausser le niveau de prestation qu’il attend des artistes du centre au prochain festival de « Krump Back To Roots« », confie-t-il.
Il faut dire que sans changement de calendrier préalable, le festival « Krump Back to Roots » verra la participation des danseurs Européens, Asiatiques et Coréens. Un festival qui vibrera sous un mixage de sons, un mélange de musique occidentale et de « Mbalax » dont la conception est déjà assurée par son organisateur.
Pour les danseurs de Kaolack, «Big Seush» s’inscrit cependant sur le projet de leur offrir tout un canevas d’outils qui feront d’eux, des super danseurs pour l’avenir. Une manière pour lui d’offrir plus de constance au mouvement « Hip Hop » sur toute l’étendue de la région de Kaolack.
Après le festival «Kaay Fecc» organisé l’année écoulée par le centre culturel régional en collaboration avec certains partenaires locaux, la danse «Hip Hop» commence petit à petit à prendre des allures folles dans le centre du pays.
Cette promotion fulgurante du «Hip Hop» dans la région de Kaolack en général et celle des danseurs en connexion avec ce genre musical, a surtout été à l’origine de la naissance de groupes de danse, dont la majeure partie est issue de «Soldiers», le plus réputé de la région de Kaolack d’aujourd’hui. Les promoteurs ont entre-temps organisée une journée de «feu» le 29 Avril, lors de la journée mondiale de la danse, au centre culturel régional de Kaolack.