1,5 million de Sénégalais ont accès à la micro-finance, au 31/12/2010.
La micro finance a permis à 12 % de la population sénégalaise d’avoir accès aux services financiers, soit 1,5 million de personnes. Après le monde rural, la micro-finance s’est implantée dans les villes au fil des années.
A la date du 31 décembre 2010, c’est 1,5 million de Sénégalais qui ont accès aux services financiers grâce à la micro-finance. Ce qui représente un taux de pénétration de 12 % de la population totale, a révélé Clément Waly Faye de la Direction de Micro Finance, lors d’un séminaire à Saly, à l’intention des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).
Le thème portait sur «l’éducation financière». Jadis présente dans le monde rural seulement pour y suppléer l’absence des banques classiques, la micro finance est devenue plus dynamique et à réussi à pénétrer le milieu urbain.
Grâce à une campagne déroulée par la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) à partir du mois de septembre 2010, le taux de bancarisation a atteint au Sénégal 19 % en 2011. Conformément à cette politique, l’objectif est d’atteindre un taux de bancarisation de 50 % à l’horizon 2013.
Selon Clément Waly Faye qui représentait le directeur de la Micro-finance au séminaire, «il est urgent de réfléchir sur l’éducation financière des consommateurs» mais aussi de «savoir épargner régulièrement et de dépenser sagement».
Il a procédé, avec le coordonnateur du COJES, Serigne Adama Boye de l’Agence de presse Sénégalaise (APS), à la cérémonie d’ouverture mais aussi de clôture du séminaire.
Les deux responsables ont salué la coopération qui existe entre leurs structures et ont renouvelé leurs souhait de voir celle-ci se poursuivre de plus belle. Pour eux, tout comme pour les participants et experts, l’éducation financière est non seulement importante pour les usagers des services financiers mais aussi pour les ménages.
Au cours de ce séminaire, le formateur et consultant en micro finance Mbagnick Guèye est revenu, avec les participants, sur la gestion de l’épargne, la budgétisation, la gestion des dettes, les services financiers et la négociation financière.
L’épargne, a souligné M. Gueye, doit s’inscrire dans les pratiques quotidiennes. En d’autres termes, poursuit-il, «elle doit être considérée comme une dépense. M. Gueye est aussi revenu sur l’importance de la budgétisation ainsi que les différentes étapes pour créer un budget. Il a indiqué les différents critères pour rester dans les limites d’un budget mais aussi quelques pratiques pour réduire les dépenses».
Nafi Digo