Dans les bacs en janvier 2012.
«Ndayaan» (l’orpheline), est le titre éponyme du nouveau disque d’Omar Pène composé de onze titres et qui a été présenté, en live, à Paris.
Omar Pène était accompagné sur scène par une assemblée de jeunes musiciens virtuoses qui, également, ont fait le travail en studio du nouvel album «Ndayaan». Ce sont Alioune Wade (base), Hervé Sambe (guitare), Noumoukounda Cissokho (kora), Benjamin Petit (saxophone), Jean-Philippe Dray (clavier), et John Grandcamp (batterie), tous des Africains vivant en occident.
Avec eux, dont la plus part ont une bonne connaissance de la musique et du style d’Omar Pène, le travail s’est effectué avec aisance et l’artiste a puisé dans son répertoire de vieux titres comme «Tikki Tiiki», «Biita Bann», «Métier», «Silmaxa», «Kwamé Krumah», entre autres, pour concocter une belle oeuvre musicale universelle, digeste, avec des sonorités très ouvertes.
Le choix musical est osé mais Omar Pène a su garder, néanmoins, son identité culturelle africaine.
C’est ce qui fait le charme et l’originalité de l’album «Ndayaan» dont la sortie est pour janvier 2012, sous le label AZTEC Records. Celui-là même qui a produit le précédent opus «Ndam».
Le chef d’oeuvre musical est succulent. Il est à déguster tout en douceur. Outre la chanson «Ndayaan», on y retrouve aussi des titres engagés comme «S’on est des fous», un cri du coeur pour la paix en Afrique et dans le monde, «Circulation», «Chômeur», «Togn Gama», «Soul».
