Délibération pour la libération!
Le dossier Karim Wade avance à grands pas. Après sa deuxième nuit passée à la gendarmerie, suite à son garde à vue, il était devant le juge, mercredi 17 avril 2013. Le parti de son père, le PDS, prévoit une marche nationale le 23 avril prochain pour réclamer sa libération.
Les libéraux du parti démocratique sénégalais (pds) ont pris la décision, à l’issue de leur réunion du Comité directeur, suite à l’arrestation du fils de l’ex président de la République, Karim Wade dans le cadre des traques des biens mal acquis, d’organiser une marche de protestation le 23 avril prochain. Cette manifestation est destinée à faire libérer leur camarade.
Le coordonnateur du Pds, Oumar Sarr, a fait cas dans sa déclaration à la presse, de l’acharnement du régime de Macky Sall à l’encontre des responsables et militants du Pds.
«Nous avons tous vu comment le régime de Macky Sall a injustement et arbitrairement procédé, pendant 8 mois, avec certains responsables de notre parti. Ce sont des va et vient à la gendarmerie et à la Police des dignitaires du Pds. En dépit de la procédure assez longue, et en dépit des accusations de prédation portant sur 4000 milliards, rien n’est prouvé, c’est un dossier vide et transmis au parquet spécial qui a fait une mise en demeure à notre. Les investigations menées par le Procureur Spécial auprès de la Crei ont été vaines car des preuves suffisantes ont été apportées par le camarade de parti, Karim Wade», a déclaré le coordonnateur du Pds, qui a parlé «des 3000 pages des pièces démontant les accusations sont déposées le 15 avril par Karim Wade».
Avant même que la cérémonie ne démarre, les reporters de la Rfm, accusés de partialité dans leur relation des faits suite à l’interpellation de Karim Wade, auraient encaissé les brimades des militants de l’ancien régime qui leur ont proféré toute sorte d’insultes. Il y a eu des bagarres.
Les journalistes voulaient boycotter la couverture de la réunion du comité directeur. Finalement, après les médiations des responsables du pds qui auraient reconnu la «grave erreur» de leurs militants, sont revenus à de meilleurs sentiments.