La Lega Nord veut que soit respecté le plafond de 30% d’étrangers dans chaque classe.
Le président du Conseil Régional de la Lombardie, Davide Boni, exposant de la Lega Nord, a déclaré: «Dans certaines classes, les italiens sont en minorité. C’est une discrimination».
Pour lui, ce n’est pas en permettant les classes-ghettos qu’on favorisera l’insertion des enfants étrangers, parce qu’ainsi on ne garantit même pas un apprentissage correct et le respect des programmes scolaires.
«Peut-être que le ministre lui-même, au lieu de s’occuper de la couleur des bancs et de la forme des salles de classe de certaines écoles, devrait au contraire veiller à ce que les directives ministérielles importantes soient respectées», a déclaré Davide Boni parlant de la présence des élèves étrangers dans les écoles italiennes.
Il s’agit d’une prise de position qui en réalité repousse l’action entreprise par le Ministre de l’Education, Maria Stella Gelmini qui, quelques jours avant, avait critiqué l’utilisation de symboles léghistes dans une école de la ville d’Adro, dans le Bresciano.
«Ce qui est en train de se passer dans certaines écoles milanaises, comme celle de Via Paravia, démontre que, sans le respect des critères imposés par le Ministère de l’Instruction sur le nombre maximum d’enfants étrangers admis dans chaque classe, il n’y a aucune manière de pouvoir parler d’intégration», a poursuivi l’exposant léghiste Davide Boni.
Et de préciser que «dans certaines écoles, qui sont situées dans des quartiers où on enregistre une forte présence de familles immigrées, les enfants italiens eux-mêmes sont devenus la minorité des élèves inscrits dans les classes primaires, ce qui fait que ce sont eux-mêmes qui, à leur tour, se retrouvent victimes de graves formes de discrimination».
Marco Iorio
