Contraints à se prostituer, envoyés faire les mendiants, exploités comme des esclaves pour des salaires de famine: tous victimes des trafiquants d’êtres humains, même en Italie. Et maintenant, l’Italie cherche à se doter des bons outils pour les sauver.
Le Conseil des ministres a approuvé le premier «Plan d’action national contre la traite et l’exploitation grave des êtres humains», qui fixera des stratégies pluriannuelles pour la prévention et de lutte contre un phénomène que les statistiques n’arrivent à photographier qu’en partie. Sont également prévues des actions visant à la sensibilisation, la prévention, l’émersion et l’intégration sociale des victimes.
Le GRETA, organe du Conseil de l’Europe, a accusé l’Italie d’une « attention insuffisante envers les victimes de la traite et de ne pas poursuivre efficacement leurs bourreaux. Les données se concentrent principalement sur l’exploitation sexuelle des femmes et des mineurs, laissant de coté des aspects tels que l’embauche illégale dans l’agriculture, l’exploitation des travailleurs domestiques, le racket des mendiants« .
En outre, notait le rapport du GRETA, les coupables s’en sortent: des procès à milliers, peu de dizaines de condamnés, à cause d’une législation inadéquate et du manque de coopération judiciaire avec les pays extra-UE.
(lire l’article en italien: http://www.stranieriinitalia.it/attualita/attualita/attualita-sp-754/tratta-e-sfruttamento-via-al-piano-nazionale-d-azione-per-prevenire-e-contrastare.html)
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