On calcule donc une hausse de 9,6% par rapport à l’année 2017 qui avait enregistré des envois de fonds pour un total de 42 milliards USD.
Cette hausse constante, depuis 2016 , s’explique par «la solidité des conditions économiques dans les pays à revenu élevés où travaillent de nombreux migrants issus de l’Afrique subsaharienne», relève-t-on.
Au classement, c’est le Nigeria qui se place en tête des pays de destination des fonds de la part de ses migrants, monopolisant avec près de 24,3 milliards USD reçus, plus de la moitié des envois de fonds de la diaspora de l’Afrique subsaharienne. Suivent dans le Top 5, le Ghana (3,8 milliards USD), le Kenya (2,7 milliards USD), le Sénégal (2,2 milliards USD) et le Zimbabwe (1,9 milliards USD.
Considérant le classement en termes de pourcentage des transferts de fonds de la diaspora par rapport au PIB, le nouveau Top 5 voit cette fois en tete les Comores avec un taux de 19,1 %, suivis de la Gambie (15,3 %), du Lesotho (14,7 %), du Cap-Vert (12,3 %) et du Liberia (12 %).
La Banque Mondiale estime une croissance continuelle de ces transferts de fonds qui devraient atteindre 48 milliards USD en 2019 et 51 milliards USD en 2020.
