Mme Dlamini-Zuma, l’ex épouse du président sud-africain Jacob Zuma, est actuellement ministre de l’Intérieur.
Cette élection va sans nul doute renforcer le leadership de la Nation arc-en-ciel, actuellement la première économie du continent.
Pretoria a officiellement lancé la campagne de sa candidate, Kosazana Dlamini-Zuma, pour accéder à la présidence de la Commission de l’Union Africaine (UA). L’intention du gouvernement sud-africain de présenter son propre candidat était connue depuis, mais son officialisation ne s’est produite que peu de jours avant le sommet de l’organisme continental, qui se tiendra le 29 et 20 janvier prochains à Addis-Abeba.
Dans la capitale éthiopienne les 54 États membres de l’UA devront choisir le nom du nouveau président de la Commission, un poste occupé, depuis février 2008, par le diplomate gabonais Jean Ping, qui postule lui-même pour sa succession.
Mme Dlamini-Zuma, déjà ministre de l’Intérieur, qui s’est montrée «particulièrement réservée», a seulement énoncé ses priorités au cas où elle serait élue: développement du continent, et notamment des infrastructures, et renforcement politique de l’organisme.
Son élection aurait son importance, puisque ce poste n’a jamais été occupé par une femme auparavant.
Essentiellement, c’est la chef de la diplomatie sud-africaine, Maite Nkoana-Mashabane, qui a pris la parole à l’occasion du lancement officiel de la campagne électorale, pour expliquer le travail accompli en Afrique ces derniers mois et les atouts de la candidature de Mme Dlamini-Zuma.
Tout compte fait, l’élection de Mme Dlamini-Zuma à la présidence de la Commission de l’UA va sans nul doute renforcer le leadership de la Nation arc-en-ciel, qui est actuellement la première économie du contient africain.
