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Le président en exercice de l’Union africaine (UA) Robert Mugabe a annoncé le retrait de l’Afrique de la Cour Pénale Internationale (CPI) au prochain sommet de l’organisation, en juin, en Afrique du Sud.
En remplacement, dans le cadre d’une justice plus large, Robert Mugabe va proposer la création d’une Cour Africaine de Justice Internationale des Droits de l’Homme. Dans la nouvelle transition de l’Afrique et d’une Cour africaine, avec pour mission de traiter toutes les affaires criminelles de l’Afrique actuellement soumises à la «très raciste Cour Internationale de l’Europe occidentale à la CPI de La Haye, aux Pays-Bas, qui méprise le monde africain en général».
En soutien à cette Cour Africaine de Justice, et selon le «Protocole de Malabo», le Président kenyan, Jomo Kenyatta s’est engagé à verser un million de dollars. Les pays africains motivés à la création d’un Tribunal Continental, souhaitent «créer une Institution qui offre des solutions africaines aux problèmes africains par rapport à la CPI», pour résoudre les problèmes africains mais en utilisant des normes occidentales qui seront également valables, lorsqu’il s’agira de résoudre les problèmes européens.
Lors du sommet extraordinaire de l’UA lié à la CPI en octobre 2013 (Addis-Abeba – Ethiopie), les chefs d’Etat et de gouvernement avaient exigé qu’aucune poursuite ne soit engagée devant un tribunal international contre un chef d’État ou de gouvernement en exercice ou toute autre personne agissant ou habilitée à agir en cette qualité durant son mandat. Une exigence qui n’a pas fait fléchir la CPI.