L’Union des Communautés Islamiques Italiennes (UCOII): «Éliminer les injustes soupçons sur le contenu du sermon».
Décision révolutionnaire de l’UCOII (Union des Communautés Islamiques Italiennes): «Plusieurs fidèles ne parlent pas l’arabe et ainsi ce sera clair que nous prêchons le bien et la justice». Victimes innocentes de l’alarme terroriste, les Musulmans d’Italie sont désormais des “surveillés spéciaux ». Ils sont la plupart des immigrés: 1,7 million de gens qui, dans le vulgaire populisme, sont doigtés comme des potentiels djihadistes, uniquement à cause de leur foi religieuse.
De l’UCOII (Union des Communautés Islamiques Italiennes, l’un des sigles les plus représentatifs de la galaxie musulmane en Italie, souvent critiqué pour ses positions, est arrivé un signal important: l’invitation à prêcher dans les mosquées en italien, de sorte que tout le monde puisse piger ce que disent les imams, trop souvent objets de préjugés.
«La récitation rituelle du Coran en arabe, pendant la prière, est un élément de base et sacré de l’adoration d’Allah, immuable et irremplaçable« , a dit avant tout la Direction nationale de l’UCOII, dans une circulaire diffusée aux associations membres.
«Cependant», rappelle l’UCOII, «les illuminés ont autorisé, depuis plusieurs siècles, la traduction des significations du Livre d’Allah, de sorte que même les personnes non arabes puissent comprendre le sens et en tirer l’enseignement et l’orientation».
La communauté musulmane en Italie est «de plus en plus diversifiée. Il y a des Arabes, mais aussi des Italiens, Bangladais, Pakistanais, Albanais, Macédoniens, Turcs et beaucoup d’Africains dont la grande majorité ne comprennent pas l’arabe, et assister à la prière du vendredi par pure obéissance, mais sans tirer du sermon les enseignements nécessaires au renforcement de la connaissance de leur, de notre religion. Nous vous invitons tous, mêmes si plusieurs associations le font déjà, depuis des années, à traduire le « khutba » en italien et le prononcer dans cette langue, commune à tous. Cette pratique, légale, nécessaire et vertueuse, aura également l’avantage supplémentaire d’éliminer les soupçons injustes sur le contenu du sermon, que nous savons bien être toujours voué à l’enseignement du bien et de la justice», a écrit et souligné l’UCOII.
Stranieriinitalia.it