Les voitures électriques se répandent aujourd’hui comme une traînée de poudre, le problème reste la crainte d’une autonomie trop courte et la rareté des colonnes de charge en Italie, alors tout le monde se mobilise pour créer des solutions.
Parmi les différents acteurs impliqués sur ce front, il y a aussi Samsung, qui essaie de travailler sur le développement des batteries, dont dépend évidemment l’avenir des voitures à zéro émission. En fait, aujourd’hui, celles qui sont capables de garantir une autonomie adéquate sont encore trop pesantes et de plus, ne garantissent pas une autonomie si élevée et se dégradent même assez rapidement avec le temps. La solution qui mettrait fin à ces problèmes est la batterie à semi-conducteurs, une technologie innovante et très prometteuse, sur laquelle travaillent et recherchent aujourd’hui différentes réalités.
Samsung pourrait réussir dans l’entreprise, la dernière découverte faite est très intéressante, concernant des batteries à semi-conducteurs capables d’offrir des performances élevées et une longue durée de vie.
Les avantages des piles à l’état solide sont tout d’abord, qu’elles supportent une densité énergétique plus élevée que les batteries lithium-ion (qui utilisent des électrolytes liquides). Les électrolytes solides sont plus sûrs. Cependant, cette technologie innovante et avantageuse a encore ses limites. Tout d’abord, les anodes métalliques utilisées peuvent produire des effets secondaires indésirables et réduire la sécurité et la durée de vie de la batterie. Mais Samsung aurait également trouvé une solution à ce problème, en proposant d’utiliser, pour la première fois, une couche composite « argent-carbone » (Ag-C) comme anode, avec laquelle il est possible de créer une batterie à l’état solide capable de supporter une plus grande capacité énergétique et d’assurer une plus grande sécurité et une plus longue durée de vie.
Samsung a donc réduit l’épaisseur de l’anode et augmenté la densité énergétique à 900 Wh/L. En outre, la couche nanocomposite Ag-C ultra-mince a permis de réduire le volume du prototype d’environ 50% par rapport à une batterie lithium-ion classique. L’expérimentation a conduit à la création d’une batterie à l’état solide qui offre une autonomie de 800 km avec une vie de 1000 cycles, et donc théoriquement fiable jusqu’à 800.000 km.