Le fils de son père!
Le rappeur français d’origine congolaise s’est produit à la Maison du Parti, à Bonanjo.
Les heures passées à attendre le rappeur n’ont en rien entamé leur envie. Le voir sur scène, communier et chanter avec leur idole, ces jeunes voulaient vivre ça. Le rappeur Youssoupha se retrouve sur le podium aux environs de 20 h. Sa voix, telle une délivrance, résonne et déclenche une véritable poussée d’adrénaline chez ces jeunes venus très nombreux à ce concert. Défiant parfois la sécurité, les mélomanes se bousculent pour être au plus près du rappeur qui les invite à le retrouver, à chanter avec lui. Ils ne se feront pas prier.
Sur scène, la chanson «Viens», interprétée par Youssoupha est aussitôt reprise par les jeunes surexcités. Ils en connaissent tous les mots, la cadence. Son ami et acolyte S-Pi est aussi de la partie. Youssoupha chante, chante, ses fans le suivent, sans arrêt, sans montrer le moindre signe de fatigue.
Des cris, des applaudissements et des youyous envahissent le site. La communion est totale, l’artiste et ses fans fredonnent quelques morceaux de l’album «Noir Désir», «Sur le chemin du retour»…
Youssoupha interprète «Le disque de mon père», un extrait du répertoire de Papa. En même temps qu’il chante, il joue avec le public, blague, rigole. Les fans ont de la répartie, ils dansent, sautent. L’ambiance est bon enfant. Le show continue avec «Nos vies», «On se connait», le public en redemande et le show continu de plus belle. Le rappeur est surpris par cet accueil, cette sympathie et cet amour du public qui lui tombe dessus. Un instant, le spectacle est suspendu.
Dépassé, Youssoupha, déclare être en début de sa tournée en Afrique et se produit pour la première fois au Cameroun. Ses grands fans, d’après lui, se recrutent sûrement sur la terre du Cameroun et il en brandit le drapeau, Vert-Rouge-Jaune. Après plus d’une heure de spectacle, l’artiste sans doute satisfait se retire. La foule, heureuse, se disperse.