40 ans sans mettre l’information en… quarantaine!
L’Observateur Paalga a fêté 40 ans, mardi 28 mai 2013. En effet, c’est le 28 mai 1973 que le premier quotidien burkinabè a vu le jour. A l’occasion de ce 40ème anniversaire, nous avons approché quelques lecteurs de Nouna pour recueillir leurs appréciations sur le journal.
Yaya Sanou (Secrétaire général de la province de la Kossi)
«Il y a eu beaucoup d’innovations»
« Je suis un grand lecteur de L’Observateur Paalga. Je lis le journal depuis que j’étais à l’école au secondaire, dans les années 80. Et depuis que je travaille, j’achète le journal chaque jour. Je constate qu’il y a eu beaucoup d’innovation et d’amélioration au fil du temps. Je lis et apprécie positivement toutes les rubriques, mais il y a encore des choses à améliorer. A l’occasion de ce 40e anniversaire, je présente mes vœux de longévité au journal et à son directeur de publication ainsi qu’aux lecteurs. »
Mahama Bilba (Enseignant)
«L’information, c’est la vie»
« L’information, c’est la vie. On vit mieux quand on est informé et lorsqu’on ne l’est pas, on vit mal, toujours dans l’ignorance. Et L’Observateur Paalga est un grand support d’information. La ligne éditoriale est très bien conçue. J’ai découvert le journal en 1985, et depuis, je le lis fréquemment pour sortir de l’ignorance et le jour où je rate un numéro, je sens que j’ai raté quelque chose d’essentiel dans ma vie. Pour moi, c’est le meilleur quotidien. Bon anniversaire et longue vie au journal ainsi qu’à son personnel. »
Céline Zapsonré (Professeur)
«Je lis L’Observateur Paalga depuis l’école primaire»
« On ne peut pas se passer de l’information. Depuis l’école primaire, je lis L’Observateur Paalga et cela m’ouvre le monde au quotidien à travers les informations nationales et internationales. Je tire mon chapeau au journal. Joyeux anniversaire et bon vent. »
Hyacinthe Cyrille Zongo (Enseignant)
«Je sais avant tout que c’est le premier quotidien burkinabè»
« L’Observateur Paalga est un quotidien d’informations que j’apprécie beaucoup au regard de la diversité de ses informations, de sa crédibilité et du professionnalisme de ses journalistes. Je ne me souviens plus de l’année où je l’ai découvert, mais je sais que c’est le premier quotidien burkinabè. A l’occasion de ce 40e anniversaire j’exhorte le personnel à la persévérance afin de continuer à nous fournir des informations de qualité ».
Laurent Déhoun (Technicien d’agriculture à la retraite)
«Je sacrifie souvent les frais de condiments pour L’Observateur Paalga»
« Je lis le journal depuis l’âge de 25 ans, à savoir depuis 1978 et je garde même des numéros de cette époque. Au départ, c’était L’Observateur tout court. C’était le quotidien unique du pays. Les numéros qui me plaisaient les plus étaient ceux du lundi et du vendredi où on pouvait lire «Une lettre pour Laye» et «Mamtifou». Il y a les «Mercredi de Zoodnoma» que j’aimais lire aussi. A l’époque, j’étais dans l’Oubritenga, à 45 km de Ouagadougou, mais chaque lundi je faisais tout pour passer au siège de L’Observateur à 6h 30 pour acheter le journal et être au service à 7h. Souvent, je sacrifie les frais de condiments pour le journal. Parce que quand on s’en passe, on perd beaucoup de sa culture générale. C’est un journal qui a été à l’avant-garde de la démocratie sous la révolution. Il a toujours pris des positions qui ont permis aux lecteurs de savoir qu’il fallait opter pour la démocratie. En son temps, le journal a été interdit ; son siège a même été brûlé. C’était un journal de référence dans la sous-région pour nous les jeunes car il y avait beaucoup d’intellectuels qui y exprimaient leurs points de vue, comme Frédéric Guigma et autres. Je crois que son directeur de publication, le doyen de la presse burkinabè Edouard Ouédraogo a abattu un travail remarquable et il appartient aux jeunes de prendre la relève et de persévérer. Je suggère que le journal puisse être présent sur l’ensemble du pays. Il n’y a pas longtemps, Nouna en était privé et il fallait s’approvisionner à Dédougou. Joyeux anniversaire et longue vie au journal et à son personnel ».
Boureima Badini,