Bon boulot!
Le Parlement Européen a choisi l’ancien ministre italienne de l’Intégration comme co-relatrice d’une relation stratégique. « Sortons de la crise, sauvons des vies humaines ».
Le Parlement Européen a choisi l’ancien ministre italienne de l’Intégration comme co-relatrice d’une relation stratégique. « Sortons de la crise, sauvons des vies humaines« . Il y a quelques mois, quand on travaillait à Bruxelles pour former la nouvelle Commission Européenne, le nom de Cécile Kyenge avait circulé. Il y a en effet qui la voyait bien, pour son histoire personnelle et l’activisme politique, à s’occuper de l’Exécutif européen de l’Immgration et, avec elle, l’Italie aurait décroché une délégation clé en pleine énième crise de débarquements.
Il n’en a pas été ainsi, le Commissaire européen de l’immigration a été le grec Dimitris Avramopoulos. Le 26 février cependant, le Parlement Européen a décerné à la députée européenne du PD (Parti Démocrate) et ex-ministre italienne de l’Intégration, le rôle de co-relatrice (ensemble avec la maltaise du Parti Populaire Européen, Roberta Metsola) du rapport stratégique sur: «La situation en Méditerranée et la nécessité d’une approche globale de l’Union Européenne aux migrations« .
Kyenge et Metsola devront donc faire le point sur les centaines de milliers de personnes qui traversent la Méditerranée (Mare Nostrum) à la recherche d’un refuge ou d’un avenir meilleur en Europe. Et proposer à l’Union européenne comment affronter et gérer ce défi, avec une politique commune. Le résultat sera une résolution qui deviendra la position officielle de l’Europe sur cette question.
« Le rapport a déjà été posé par une motion adoptée à large majorité par les députés. Nous devons surmonter l’approche d’urgence pérenne avec laquelle la question a toujours été abordée. Les flux de migrants traversant la frontière du sud de l’Europe sont un fait structurel et transnational. Une question européenne qui doit être affrontée, partageant les responsabilités entre tous les États membres, en se concentrant principalement sur la protection de la vie humaine« , a expliqué Kyenge.