Le président angolais José Eduardo Dos Santos a entamé, mardi 29 avril, une visite officielle de deux jours en France. C’est sa première visite en France depuis l’affaire des ventes d’armes russes à l’Angola – l’Angolagate – qui a éclaté en France à la fin de l’année 2000, avec des poursuites judiciaires contre l’homme d’affaires franco-brésilien Pierre Falcone.
A l’invitation du président français, José Eduardo dos Santos, président de l’Angola, effectue, à partir de mardi 29 avril 2014, une visite officielle de 48 heures en France.
Dans le but de renforcer les relations de coopération bilatérale entre la France et l’Angola, le président José Eduardo dos Santos, se déplace pour la France en compagnie d’une forte délégation gouvernementale. Cette information nous est parvenue à travers un communiqué de l’ambassade de l’Angola en France.
Au cours de sa visite, le président angolais aura un entretien et un déjeuner officiel à l’Elysée avec son homologue français François Hollande. Il s’entretiendra ensuite avec le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartelone, et rencontrera les individualités du monde économique français, des hommes d’affaires et des investisseurs représentant plusieurs secteurs d’activité.
La délégation du président José Eduardo dos Santos sera composée de plusieurs ministres et secrétaires d’Etat à la présidence. Notamment le ministre des Relations extérieures, Georges Chikoty, le ministre du Pétrole, Botelho de Vasconcellos, le ministre des Finances, Armando Manuel, la ministre du Commerce et le ministre du Renseignement supérieur, Pedro Kanga.
Les relations politico-diplomatiques et de coopération entre les deux pays ont commencé en janvier 1977 lorsque la France a reconnu l’indépendance de l’Angola. C’est la signature, le 26 juillet 1982, de l’Accord Général de Coopération, qui marquera le début des relations de coopération bilatérale entre la France et l’Angola.
En 2008, la visite du président Nicolas Sarkozy, à Luanda, a permis de relancer le dialogue et les concertations au plus haut niveau politique et diplomatique. En 2012, le ministre des Relations extérieures, Georges Chitoky, a effectué une visite officielle en France. Le 31 octobre 2013, son homologue français s’est rendu à son tour à Luanda.
Aujourd’hui, la France est devenue le 6ème fournisseur de l’Angola derrière les Etats-Unis, le Portugal, la Chine, le Brésil et l’Afrique du sud. Elle est également le 3ème plus grand investisseur en Angola, pour avoir investi plus de 10 milliards d’euros, au cours de dernières années.
La France compte plus de 70 entreprises présentes en Angola parmi lesquelles des multinationales, des PME, des filiales et des bureaux de représentation. On cite entre autres: Castel (agroalimentaire), BNP Paribas (Banque), Boccard Stapem (travaux publics), Acergy, Bourbon, Cegelec, Friedlander, Geo-services, Ponticelli, Prezioso, Saipem France, Schlumberger, Spie, Technip (produits raffinés), Total (exploration pétrolière), Amigotel (Télécommunications), Air France, Bolloré, CGM/CMA, Necotrans (Transports).
L’Angola et la France coopèrent également dans le domaine de l’éducation et de la formation supérieure. La France octroie annuellement 35 bourses d’études pour la licence, la maîtrise et doctorats dans le domaine technique et scientifique.