A la gloire du Prophète!
Le Cheick Seydou Bangré a organisé, dans la nuit du 1er au 2 mai 2013 à Ougadougou, en différé, la commémoration de la naissance du Saint Prophète Mohamed. Les fidèles musulmans ont, à cet effet, prié pour la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.
«Dialogue inter-religieux, facteur de paix et de développement». C’est sous ce thème que le Cheick Seydou Bangré a initié la commémoration de la naissance du Saint Prophète Mohamed, communément appelée Mouloud, dans la nuit du 1er au 2 mai 2013 à la Maison des jeunes et de la culture Jean-Pierre-Guingané de Ouagadougou.
Les fidèles musulmans ont répondu massivement à l’appel du Cheick Bangré qui avait à ses côtés l’archevêque métropolitain de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo et le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Yacouba Barry, représentant le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao. Jusqu’à l’aube, les fidèles musulmans ont prêté une attention particulière aux enseignements du Cheick Bangré et ont prié pour la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.
Dans son prêche, le Cheick a invité les musulmans à renforcer la culture du dialogue inter-religieux au Burkina Faso.
«Nous devrons chercher à préserver la paix. Nous avons invité les catholiques à cet événement pour que nous les croyants, ensemble, main dans la main, nous œuvrons davantage à la pérennisation de la cohésion sociale dans notre pays», a-t-il souligné.
Il a par ailleurs salué l’esprit de fraternité de Mgr Philippe Ouédraogo et sa détermination pour la promotion de l’apaisement social dans le pays. L’archevêque métropolitain de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo, a loué la clairvoyance du Cheick Bangré pour cette initiative qui l’a réjoui à plus d’un titre.
«C’est toute la communauté chrétienne qui est honorée par cette invitation. Le thème est un défi de nos jours car le monde ne va pas très bien. Nous sommes donc tous interpellés. Sauf l’amour est capable de renforcer les liens entre les hommes. Soyons des partisans de paix pour bâtir un monde plus digne de Dieu», a soutenu le prélat pour qui, la paix est non seulement un don de Dieu mais aussi le fruit des efforts des hommes.
Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Yacouba Barry, a également reconnu la pertinence du thème qui est interpellateur, selon lui, au regard de l’actualité. «Le dialogue entre les confessions religieuses est un véritable facteur de cohésion sociale», a-t-il signifié, notant la bonne intelligence entre les religions au Burkina Faso qui reste, de son avis, un modèle en la matière.
Le parrain de la cérémonie, Issouf Roamba, a souhaité que le dialogue entre les différentes confessions religieuses au Burkina Faso demeure une réalité.