Paix à son ame!
Elle fait son entrée au Groupe Fraternité Matin, dans le courant des années 1995, en qualité de maquettiste en page au secrétariat de rédaction. Mais, elle écrivait également quelques articles.
La mort a encore frappé Fraternité Matin. Les journalistes et lecteurs ont appris vendredi, la triste nouvelle du décès de leur consœur ou plume favorite, Hadja Sidibé. Elle est décédée à la Pisam à Cocody.
A l’état civil, Sidibé Massouba. Elle était mariée et mère de trois enfants.
Elle fait son entrée au Groupe Fraternité Matin, dans le courant des années 1995, en qualité de maquettiste en page au secrétariat de rédaction. Mais, elle écrivait également quelques articles.
En 1999, elle devient journaliste à part entière au service culturel d’Ivoir’Soir. Le coup d’essai, sous la férule d’Agnès Kraidy, alors chef de ce service, est un coup de maître pour Hadja Sidibé.
Elle se spécialise dans la mode, en faisant le portrait de grands couturiers et en révélant le talent de jeunes du T. Très rapidement, elle établit sa renommée dans ce secteur.
En 2002, elle quitte Fraternité Matin pour renforcer un magazine thématique avec Ouattara Hégaud, un ancien patron du groupe. Elle rejoint ensuite le quotidien 24 Heures avec Abdoulaye Sangaré comme directeur de publication. Après plusieurs années, ce journal ferme. Hadja Sidibé revient à ses anciennes amours, le 1er mars 2008.
Dans ce come-back à Fraternité Matin, elle seconde Germaine Boni, alors, coordinatrice de Femme d’Afrique. Après la suspension de ce magazine, elles rejoignent la rédaction di quotidien du groupe.
L’on retient de Hadja Sidibé, qu’elle était une journaliste engagée, elle avait pris le compendium des femmes à bras-le corps.
Elle était très attachée à sa famille, malgré son emploi très chargé. Cette dame était constamment joviale, aimait beaucoup les autres, au point de s’oublier elle-même souvent.
La journaliste qui entendait fêter sa cinquantième bougie, le 20 novembre, ne le fera jamais. Car le mal qui la rongeait depuis 6 mois a eu raison d’elle.
Elle n’aura pas non plus la chance de piloter le retour du magazine Femme d’Afrique. Comme voulu par Venance Konan, le directeur général de Fraternité Matin.
Ses consœurs et confrères n’ont pu retenir leurs larmes à l’annonce du décès de celle qu’ils appelaient affectueusement «La première dame».