Il s’agit de 3 petits partis proches de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Tout en soutenant rester membre du CNRD (Conseil National de la Résistance pour la Démocratie), la première coalition de l’ex-président, la Ligue des Mouvements pour le Progrès (LMP),LMP indique avoir pour but d’«amener les Ivoiriens à se réconcilier avec la politique».
Selon l’un des initiateurs de LMP, cette plateforme en création s’inscrit dans l’opposition et vise «l’éradication de la violence comme mode de régulation du débat politique» en Côte d’Ivoire. L’ancien porte-parole de l’ex-président Laurent Gbagbo, Gervais Coulibaly, prône le dialogue permanent avec le pouvoir quoi qu’il arrive.
Le Président de Cap-Udd, une petite formation politique créée en septembre dernier, critique l’attitude du FPI (Front populaire ivoirien) et du CNRD qui ont boycotté les législatives du 11 décembre dernier et qui avaient déclaré se retirer de tout processus de réconciliation, après le transfert de Laurent Gbagbo à la CPI (Cour Pénale Internationale), fin novembre.
Se disant être contre tous les antagonismes et pour la diversité des opinions, tant que les membres du grand rassemblement auquel il appartient ont le même objectif, Gervais Coulibaly affirme que le nouveau groupement LMP restera membre du CNRD.
Certains membres de cette alliance pro-Gbagbo, des responsables du FPI notamment, ont affirmé ignorer tout de la création de la LMP, une ligue composée pour le moment de trois petits partis politiques et qui cherche à exister face au FPI, un poids lourd de l’opposition qui peine à rebondir, près de 9 mois après la fin de la crise postélectorale, l’arrestation de son leader Laurent Gbagbo et des dizaines de cadres de son parti.