L’entrepreneuriat immigré en Italie se renforce: en 5 ans, le secteur Small business à titolarité immigrée a marqué une croissance de 65%.
Les comptes courants d’entrepreneurs étrangers ont un taux de croissance moyenne annuelle de 10,5%. Le pourcentage des comptes courants ayant plus de 5 ans d’existence à l’ordre d’entrepreneurs étrangers est indice d’une craissante stabilité su rapport avec la banque. Un compte courant sur 3 est à l’ordre de femmes. Ce sont les résultats de l’Observatoire National sur l’Inclusion Financière des migrants, au terme de la 4ème année d’activité.
Première expérience italienne et européenne, l’Observatoire est un projet pluriannuel, né de la collaboration entre l’ABI (Association Bancaire Italienne) et le Ministère de l’Intérieur, et géré par le CESPI (Centre d’Etudes de Politique Internationale).
L’objectif de l’initiave est de fournir un instrument d’analyse et de controle constant et organique de l’inclusion financière des migrants dans le Pays, comme conditione nécessaire pour favoriser le processus d’intégration et soutenir ainsi les opérateurs bancaires dans la définition de stratégies intégrées.
Outre à analyser la relation entre les migrants résidents en Italie et le système financier du point de vue de l’offre et de la demande des services et produits, l’Observatoire dédie un focus spécifique au secteur de l’entrepreneuriat.
Il ressort des résultats publiés par l’enquete de l’Observatoire, que la population immigrée est toujours de plus en plus active dans l’auto-emploi (lavoro autonomo) et dans la petite et moyenne entreprise.
C’est un phénomène complexe et en hausse que celui des entreprises créées par les migrants en Italie, qui est à encadrer dans le plus ample contexte de la présence légale des étrangers sur le territoire et qui est en train de révéler une propre capacité de contribuer à l’économie du pays.