Mobilisation dans toute Italie des travailleurs à temps déterminé de Questure et de Prèfecture. Qui à la fin de année risquent d’expirer
Rome, 02 Novembre 2010 . six cent cinquante personnes dans toute Italie peuvent sembler peu. Pourtant ils envoient en avant le travail des Questure et Préfectures sur l’immigration et sans eux cette machine qui déjà procède beaucoup, trop lentement, s’arrêterait. Aujourd’hui les six cent cinquante travailleurs à temps déterminé des bureaux immigration et des Guichets Uniques ont descendu sur la place dans toute la péninsule pour sensibiliser l’opinion publique sur leur situation. Après des années de renouvellemnet (beaucoup ont entamé en 2003 comme interinali, pour ensuite devenir des dépendants à temps déterminé), sur tous incombe l’échéance du contrat, fixée jusqu’au 31 décembre 2010
Et ensuite ? On ne sait pas encore, malgré les promesses du gouvernement. Ainsi aujourd’hui à Milan, à Rome, à Brescia, à Reggio Emilia, à Naples et dans tant d’autres villes, il y a eu des assemblées, manifestations et volantinages pour sensibiliser l’opinion publique. Dans quelques cas les bureaux se sont arrêtés, dans autres ils se sont organisés pour ne pas pénaliser les usagers : « un marque de notre attachement au service public, malgré la situation » souligne de l’Alessia Pantone, vise prèsident du comité dans lequel sont réunis six cent cinquante. « Maintenant nous regardons en avant, à novembre il y aura une assemblée aux Viminale dédiée à notre situation. Nous ne lâchons pas » continue Pantone. Dans un communiqué syndical joint, « les travailleurs, fp-Cgil, fp-Cisl et uil-Pa, demandent au Gouvernement de maintenir les services et de confirmer les contrats à temps déterminé. Après cette journée de mobilisation, en attente de réponses qui encore n’arrivent pas, les travailleurs et les organisations syndicaux continueront leur bataille pour les services et la place de travail ».
Mercredi dernier, autres deux représentations syndicales (Flp et Unsa) ont rencontré le sous-secrétaire à l’intérieur Nitto Palms. Etait présent à la réunion même l’autre coprésident du comité des 650, Cristian Ceccotti : « Une rencontre positive, où finalement le sous-secrétaire a reconnu que nous avons un rôle structurel à l’intérieur de l’administration ». Nitto Palma sembre cependant exclure, à partir d’aujourd’hui, à une stabilisation de ces travailleurs. Le sous-secrétaire, lit dans une note de l’Unsa, « a communiqué qu’on cherche des ressources économiques pour rendre possible au moins le maintien temporaire des travailleurs à temps déterminé et qu’une partie de fonds a déjà été retrouvée, mais n’est pas encore suffisant à assurer une longue période de stabilité en attente d’une solution définitive »..
Elvio Pasca